Synchronisation WMS et TMS : La clé d’une Supply Chain 100% efficace
Logiciel WMS
Logistique
Supply Chain
8 août 2025

Et si l’efficacité de votre logistique ne dépendait plus uniquement de la performance de vos outils, mais de leur capacité à dialoguer ?
Aujourd’hui, rapidité et précision ne sont plus des options mais des attentes. Aussi, la moindre rupture dans votre chaîne logistique se paie au prix fort. Stocks immobilisés, retards de livraison, clients mécontents… des scénarios qui vous sont familiers ?
Le problème ne réside souvent pas dans vos équipes ou vos entrepôts, mais dans le silence qui règne entre vos opérations internes et vos activités de transport.
Maintenant, imaginez un instant que votre entrepôt et vos transporteurs parlent une seule et même langue. Que chaque colis préparé soit instantanément associé au meilleur plan de transport. Que chaque information circule de manière fluide, de la réception des matières premières jusqu’à la poignée de main du livreur avec votre client final.
Ce n’est pas de la science-fiction. C’est la promesse d’une intégration réussie entre votre Warehouse Management System (WMS) et votre Transport Management System (TMS).
Oubliez les systèmes qui fonctionnent en silos. L’heure est à la symbiose. Ainsi, cet article est une feuille de route stratégique pour transformer votre logistique en un avantage concurrentiel décisif, en unifiant ces deux piliers de votre supply chain.
Alors, prêt à débloquer des niveaux de performance et de rentabilité insoupçonnés ?
WMS et TMS : Définir les piliers pour mieux les unir
Avant de construire le pont, il est essentiel de comprendre les deux rives qu’il va relier. Trop souvent, les termes WMS et TMS sont utilisés de manière interchangeable, créant une confusion qui freine les projets d’optimisation. Clarifions leurs rôles respectifs. Ce sont deux cerveaux distincts, mais leur véritable génie se révèle lorsqu’ils fonctionnent de concert.
Le Warehouse Management System (WMS) : Le chef d’orchestre de votre entrepôt
Le logiciel WMS, ou Warehouse Management System, est le système nerveux central de vos opérations internes. Sa mission ? Piloter et optimiser l’ensemble des flux physiques à l’intérieur des murs de l’entrepôt.
Pensez-y comme le maître d’œuvre de votre gestion d’entrepôt. Il ne se contente pas de savoir où se trouve chaque article. Il orchestre chaque mouvement, chaque tâche, chaque ressource pour garantir une efficacité maximale.
Les fonctionnalités WMS ont la particularité de couvrir un spectre très large et entre autres :
- Réception des marchandises : Contrôle qualité, enregistrement et adressage intelligent des produits.
- Gestion des inventaires : Suivi en temps réel des niveaux de stock, inventaires tournants, et optimisation des emplacements pour réduire les temps de parcours.
- Préparation des commandes : Optimisation des chemins de picking, gestion des modes de préparation (vocal, scan…) pour accélérer le processus et réduire les erreurs.
- Expédition : Organisation des quais, consolidation des colis et préparation des documents d’expédition.
En somme, le logiciel de gestion d’entrepôt garantit la promesse d’une préparation de commande en temps et en heure et sans erreur. Il s’arrête cependant au seuil de l’entrepôt, sur le quai d’expédition. C’est précisément là que le TMS entre en scène.
Le Transport Management System (TMS) : Le pilote de vos flux de transport
Si le WMS est le maître de l’interne, le logiciel TMS, ou Transport Management System, est le maître de l’externe. Ce logiciel de gestion du transport prend le relais une fois que les colis sont prêts à quitter l’entrepôt. Son univers n’est pas fait de racks et d’allées, mais de routes, de transporteurs et de plans de livraison.
Son objectif principal est de planifier, d’exécuter et d’optimiser le mouvement physique des marchandises, que ce soit en amont (approvisionnements) ou en aval (livraisons).
Les fonctions clés d’un TMS incluent :
- Sélection du transporteur : Choix du meilleur prestataire en fonction du coût, des délais, du type de marchandise et des contraintes de livraison.
- Optimisation des tournées et du chargement : Calcul des itinéraires les plus efficients et planification du remplissage des camions pour maximiser la capacité et réduire les kilomètres à vide.
- Exécution et suivi : Transmission des ordres aux transporteurs, suivi en temps réel des expéditions et gestion des aléas.
- Facturation et analyse : Contrôle des factures des transporteurs, pré-facturation et analyse des performances via des indicateurs clés (KPIs).
Le TMS est votre tour de contrôle pour tout ce qui se passe sur la route. Il est un incontournable pour maîtriser vos coûts de transport et garantir la fiabilité de vos livraisons.
La frontière critique : Là où la visibilité s’arrête net
Traditionnellement, le WMS et le TMS opèrent dans des mondes parallèles. Le WMS prépare une commande et génère une étiquette. L’information est ensuite, bien souvent, ressaisie manuellement dans le système du transporteur ou dans le TMS.
Cette rupture dans la chaîne d’information est finalement une source d’inefficacité, d’erreurs et de coûts cachés.
Sans communication fluide, comment le WMS peut-il anticiper la disponibilité des transporteurs pour planifier ses vagues de préparation ? Comment le TMS peut-il optimiser un chargement s’il ne reçoit pas en temps réel les informations de poids et de volume des colis préparés par le WMS ? Comment pouvez-vous offrir à votre client une traçabilité complète s’il faut consulter deux systèmes distincts qui ne se parlent pas ?
C’est ce « trou noir » informationnel que l’intégration TMS et WMS vient combler.
Au-delà des silos : Les bénéfices concrets d’une intégration WMS/TMS pour votre rentabilité
Lier votre WMS et votre TMS, ce n’est pas simplement un projet informatique. C’est une décision stratégique qui redéfinit votre potentiel opérationnel. En faisant dialoguer l’entrepôt et le transport, vous créez un écosystème logistique intelligent. Les bénéfices se ressentent à tous les niveaux, et surtout, sur votre ligne de profits.
Une visibilité de bout en bout : De la commande à la livraison finale
C’est le bénéfice le plus cité, et pour cause. L’intégration transforme votre chaîne d’approvisionnement, auparavant opaque, en un livre ouvert.
Lorsque les systèmes sont synchronisés, les données circulent sans interruption. L’ordre de préparation validé dans le WMS déclenche automatiquement une demande d’expédition dans le TMS. Le statut de prise en charge par le transporteur dans le TMS remonte instantanément dans le WMS.
Le résultat ? Vous disposez d’un véritable logiciel de traçabilité logistique unifié. Fini le temps perdu à appeler les transporteurs pour savoir où en est une livraison. Votre service client peut répondre précisément et proactivement aux demandes des clients.
Cette visibilité accrue permet d’anticiper les retards, de gérer les exceptions de manière proactive et, in fine, de transformer une potentielle source d’insatisfaction en une expérience client maîtrisée.
Efficacité opérationnelle décuplée : Gagnez du temps et réduisez les erreurs
L’automatisation des échanges d’informations entre les deux systèmes élimine une grande quantité de tâches manuelles à faible valeur ajoutée.
- Fini les doubles saisies : Les informations sur les commandes, les adresses, le poids, le volume, les instructions spéciales ne sont saisies qu’une seule fois. A vous la réduction du risque d’erreur humaine, source de retours et de litiges coûteux.
- Planification optimisée : Le WMS peut adapter ses vagues de préparation en fonction des heures de départ prévues des camions, communiquées par le TMS. Cela évite d’encombrer les quais d’expédition avec des commandes qui ne partiront que plusieurs heures plus tard.
- Processus d’expédition fluidifié : À la fin de la préparation, le WMS transmet automatiquement toutes les données nécessaires (nombre de colis, dimensions, poids) au TMS. Le TMS peut alors confirmer le plan de transport, attribuer le bon transporteur et éditer les étiquettes et documents de transport conformes, sans aucune intervention manuelle. L’automatisation des entrepôts s’étend ainsi jusqu’aux portes du camion.
Optimisation des coûts : L’impact direct sur votre marge
- Meilleurs choix de transport : En disposant d’informations précises et fiables du WMS, le TMS peut effectuer des simulations plus justes et choisir systématiquement l’option de transport la plus économique en fonction des contraintes réelles.
- Optimisation du remplissage : La communication des données de poids et volume en temps réel permet au TMS de mieux planifier le chargement des camions, d’améliorer le taux de remplissage et donc de réduire le coût au colis expédié.
- Réduction des stocks de sécurité : Une meilleure visibilité et une plus grande fiabilité des flux de transport (amont et aval) permettent de réduire les stocks de sécurité que vous maintenez pour pallier les incertitudes. Moins de stock, c’est moins de capital immobilisé.
- Diminution des pénalités et des litiges : En garantissant la ponctualité des chargements (grâce à une meilleure planification WMS) et en fournissant des informations précises, vous réduisez le risque de pénalités de retard ou de litiges avec les transporteurs et les clients.
Qualité de service et satisfaction client : Le nerf de la guerre
Au bout du compte, tous ces gains opérationnels convergent vers un objectif ultime : un client satisfait et fidèle.
- Fiabilité des délais : La synchronisation garantit que la date de livraison promise (ETA – Estimated Time of Arrival) est beaucoup plus fiable, car elle se base sur des contraintes réelles et partagées entre l’entrepôt et la route.
- Communication proactive : En cas d’aléa (routier, entrepôt), l’information est immédiatement partagée. Vous pouvez informer votre client avant même qu’il ne s’aperçoive du problème, transformant une frustration potentielle en une démonstration de professionnalisme.
- Moins d’erreurs, moins de retours : La précision apportée par l’élimination des saisies manuelles réduit les erreurs de livraison et, par conséquent, les coûts et la complexité de la gestion des retours.
Quoi qu’il en soit, l’intégration WMS/TMS doit être vu comme un investissement dans la robustesse et l’intelligence de votre supply chain, avec un retour sur investissement tangible et rapide.
Réussir l'intégration WMS/TMS : Votre feuille de route technique et organisationnelle
Lancer un projet d’intégration entre votre solution WMS et votre logiciel TMS peut sembler intimidant, et c’est normal. Cependant, une approche structurée, découpée en phases claires, est le meilleur garant du succès. Après tout, il s’agit tout autant d’un projet technologique que d’un projet de conduite du changement.
Phase 1 : L’audit et la définition des objectifs (Le « Pourquoi »)
Avant de parler technologie, parlez stratégie.
Posez-vous les bonnes questions : Quelle est notre principale source de douleur aujourd’hui ? Les retards de livraison ? Les coûts de transport excessifs ? Le temps passé par le service client à traquer les colis ?
Prenez le temps de vous interroger sur votre proposition de valeur et sur le type de visibilité que vous souhaitez réellement obtenir.
L’objectif est de définir des buts clairs, mesurables et atteignables (SMART). Par exemple : « Réduire le coût du transport par commande de 15% en 12 mois » ou « Améliorer le taux de livraisons à l’heure (OTD) de 95% à 98% ».
Checklist actionnable – Phase 1 : Audit & Objectifs
- Cartographier les processus existants : Documentez en détail comment les informations circulent actuellement entre l’entrepôt et le transport. Identifiez les ruptures, les saisies manuelles et les goulots d’étranglement.
- Impliquer les parties prenantes : Coordonner vos équipes IT, transport, service client et entrepôt. Leurs retours terrain sont inestimables.
- Définir les flux de données critiques : Listez les informations qui doivent impérativement être échangées. Au minimum : les ordres de préparation, les confirmations d’expédition (avec poids/volume), les statuts de suivi, et les preuves de livraison.
- Fixer les KPIs du projet : Sélectionnez les 3 à 5 indicateurs de performance (voir section suivante) qui vous permettront de mesurer le succès de l’intégration.
- Établir un budget et un calendrier prévisionnels : Évaluez les ressources nécessaires (humaines, financières) et fixez un macro-planning réaliste.
Phase 2 : Le choix de la solution et du partenaire d’intégration (Le « Comment »)
Une fois vos objectifs clairs et fixés, vous devez choisir comment les atteindre. Plusieurs scénarios techniques sont possibles :
- Suite logicielle unifiée : Certains éditeurs proposent une offre intégrée comprenant à la fois un WMS et un TMS. C’est souvent la solution la plus simple en termes d’intégration « native », car les systèmes sont conçus pour fonctionner ensemble.
- Intégration via API ou EDI : Si vous disposez déjà d’un WMS et d’un TMS de fournisseurs différents (le cas le plus courant), l’intégration se fera via des connecteurs spécifiques. Les API (Application Programming Interface) sont de plus en plus privilégiées pour leur flexibilité et leur capacité à échanger des données en temps réel, tandis que l’EDI (Échange de Données Informatisé) reste un standard robuste pour les transactions structurées.
- Middleware ou plateforme d’intégration (iPaaS) : Ces solutions agissent comme un « traducteur » universel entre vos différents logiciels, facilitant la connexion sans nécessiter de développements complexes de part et d’autre.
Le choix du partenaire est aussi important que le choix de la technologie. Avant toute chose, veillez à l’expertise de votre/ vos éditeur(s), à la fois dans les processus d’entrepôt et les métiers du transport.
Phase 3 : Le déploiement technique (La « Construction »)
C’est LA phase attendue. La concrétisation. Les équipes techniques entrent en jeu pour construire les ponts entre les deux systèmes.
Le « mapping » des données est ici l’étape la plus complexe. Il s’agit de définir précisément quelle information du WMS correspond à quelle information dans le TMS. Par exemple, le « Numéro de commande » dans le WMS devient la « Référence d’expédition » dans le TMS. Cette traduction doit être parfaite pour éviter toute erreur d’interprétation.
Les tests sont la seconde étape. Il ne faut pas juste se contenter de tester le « cas parfait ». Il faut surtout éprouver la robustesse du système en simulant des exceptions : une commande annulée après avoir été transmise au TMS, un poids réel différent du poids théorique, une adresse de livraison modifiée à la dernière minute.
Checklist actionnable – Phase 3 : Déploiement
- Rédiger les spécifications fonctionnelles et techniques détaillées : Ce document est le contrat qui décrit précisément le fonctionnement attendu de l’interface.
- Développer ou configurer les connecteurs (API/EDI) : L’équipe technique met en place les « tuyaux » informatiques.
- Planifier les phases de test :
- Tests unitaires : Chaque flux de données est testé isolément.
- Tests d’intégration : On vérifie que la chaîne complète fonctionne.
- Tests de performance : On s’assure que l’interface peut gérer le volume de commandes d’une journée de pic d’activité.
- Tests utilisateurs (UAT) : Les futurs utilisateurs valident que la solution répond bien à leurs besoins dans un environnement de pré-production.
- Préparer le plan de bascule : Décidez de la stratégie de mise en production (Big Bang, par vagues, site pilote…).
Phase 4 : La conduite du changement et la formation (« L’Adoption »)
Un projet d’intégration réussi n’est pas uniquement celui qui fonctionne techniquement, mais celui qui est pleinement adopté par les utilisateurs.
Les nouvelles procédures doivent être communiquées clairement et bien en amont. Les équipes doivent comprendre les bénéfices qu’elles vont personnellement retirer de ce changement : moins de saisies manuelles, moins d’appels conflictuels, des informations plus fiables.
La formation ne doit pas être un simple « clic-bouton ». Elle doit être orientée « processus métier ». Expliquez le nouveau flux de travail de A à Z, en montrant comment l’action d’un préparateur dans le WMS a un impact direct sur la planification dans le TMS.
Cette feuille de route, suivie avec rigueur, maximise vos chances de transformer votre projet d’intégration en un succès durable.
Les KPIs essentiels pour mesurer le ROI de votre écosystème logistique unifié
« Ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas. » Cette citation bien connue de William Edwards Deming est le pilier de toute démarche d’optimisation logistique. Une fois votre WMS et votre TMS synchronisés, vous disposez d’un trésor de données. Ce trésor, vous devez ensuite le transformer en informations exploitables grâce à des Indicateurs de Performance Clés (KPIs) pertinents. Ces KPIs vous permettront non seulement de piloter vos opérations au quotidien mais aussi, et surtout, de prouver le retour sur investissement (ROI) de votre projet.
Voici une sélection d’indicateurs, directement impactés par l’intégration TMS et WMS.
Indicateurs globaux de la chaîne d’approvisionnement
Ces KPIs donnent une vue d’ensemble de la performance de votre écosystème unifié.
Le Taux de Commandes Parfaites (Perfect Order Rate) : C’est le Saint Graal de la logistique. Une commande est « parfaite » si elle est livrée complète, à l’heure, sans dommage, et avec la bonne documentation. L’intégration WMS/TMS a un impact direct sur chaque composante de cet indicateur, en assurant la bonne préparation (WMS) et la bonne exécution du transport (TMS).
- Comment le mesurer : (Nombre de commandes parfaites / Nombre total de commandes) x 100
L’OTIF (On-Time In-Full) : Très proche du taux de commandes parfaites, l’OTIF se concentre sur deux aspects : la commande a-t-elle été livrée à l’heure convenue (On-Time) et dans son intégralité (In-Full) ? La synchronisation WMS/TMS est la condition sine qua non pour exceller sur ce KPI, car elle aligne les capacités de préparation de l’entrepôt avec les contraintes de livraison du transport.
- Comment le mesurer : (Nombre de commandes livrées à l’heure et complètes / Nombre total de commandes) x 100
Le Coût Logistique sur Chiffre d’Affaires : Cet indicateur financier mesure le poids de vos coûts logistiques totaux (entreposage, préparation, transport) par rapport à vos revenus. L’objectif est de le réduire. L’intégration WMS/TMS y contribue en optimisant les coûts de transport, en réduisant les erreurs (et donc les coûts de non-qualité) et en améliorant la productivité globale.
- Comment le mesurer : (Coûts logistiques totaux / Chiffre d’affaires) x 100
Indicateurs de performance du transport (influencés par le WMS)
La qualité des données fournies par le WMS a un impact énorme sur l’efficacité du transport.
Le Coût du Transport par Unité Expédiée (Colis, Palette, Poids…) : En fournissant au TMS des données de poids et de volume fiables et anticipées, le WMS permet au système de transport de mieux grouper les envois, d’optimiser le remplissage des camions et de choisir le service le plus économique. Vous devez voir ce coût unitaire baisser après l’intégration.
- Comment le mesurer : Coût total du transport / Nombre total d’unités expédiées
Le Taux de Respect des Délais de Prise en Charge : Cet indicateur mesure si les transporteurs ont pu charger la marchandise à l’heure convenue. Une bonne synchronisation permet au WMS de planifier la préparation pour que les commandes soient prêtes juste à temps pour l’arrivée du camion, évitant ainsi des attentes coûteuses pour le transporteur (et des pénalités pour vous).
- Comment le mesurer : (Nombre de chargements à l’heure / Nombre total de chargements) x 100
Indicateurs de performance de l’entrepôt (influencés par le TMS)
Inversement, les informations du TMS peuvent aider l’entrepôt à mieux travailler.
Le Délai du Cycle de Commande (Order Cycle Time) : Il s’agit du temps total écoulé entre la réception de la commande client et la livraison finale. La visibilité apportée par le TMS sur les plannings de transport permet au WMS de lisser sa charge de travail, d’éviter les pics de préparation de dernière minute et donc de réduire le temps global de traitement interne.
- Comment le mesurer : Date et heure de livraison – Date et heure de la command
Le Taux d’occupation des quais de chargement : Un quai de chargement est un goulot d’étranglement potentiel. En recevant du TMS un planning précis des arrivées de camions, le WMS peut orchestrer les mouvements internes pour que les bonnes palettes arrivent au bon quai au bon moment, maximisant ainsi l’utilisation de cette ressource critique et fluidifiant les expéditions.
- Comment le mesurer : (Quais de chargement utilisés / Quais de chargement disponibles) x 100
Le suivi régulier de ces KPIs dans un tableau de bord partagé transformera les données brutes de vos systèmes en un outil de pilotage stratégique et d’amélioration continue.
Votre prochain avantage concurrentiel est un écosystème unifié
Nous avons parcouru le chemin qui sépare deux systèmes logiciels de leur fusion en un écosystème logistique intelligent.
Retenons l’essentiel : opérer avec un logiciel WMS et un logiciel TMS en silos, c’est comme piloter un navire avec deux capitaines qui ne se parlent pas. L’un gère la salle des machines (l’entrepôt), l’autre la barre (le transport), mais sans communication, impossible de tenir le cap de la performance.
L’intégration TMS et WMS n’est plus un luxe réservé aux géants de la logistique. C’est une nécessité stratégique pour toute entreprise souhaitant transformer sa supply chain en un moteur de croissance.
En résumé, la synchronisation vous apporte :
- Une visibilité totale et en temps réel, qui élimine les zones d’ombre de votre chaîne d’approvisionnement.
- Une efficacité opérationnelle accrue, en automatisant les processus et en réduisant drastiquement les erreurs manuelles.
- Des réductions de coûts significatives, que ce soit sur le transport, la gestion des inventaires ou les ressources administratives.
- Une satisfaction client décuplée, grâce à des livraisons plus fiables, plus rapides et une communication proactive.
Le chemin vers cette intégration demande de la méthode – un audit clair, un choix technologique judicieux, et une forte conduite du changement – mais les bénéfices en valent largement l’investissement. En suivant une feuille de route structurée et en mesurant votre succès à l’aide de KPIs pertinents, vous ferez de votre logistique un avantage concurrentiel que vos rivaux peineront à égaler.
Contactez-nous pour un diagnostic personnalisé de votre écosystème logistique. Analysons ensemble vos flux, identifions vos opportunités d’optimisation et dessinons la feuille de route de votre succès.
Tout ce qu’il faut savoir sur l'intégration WMS et TMS
Une entreprise peut-elle avoir un WMS sans TMS, ou vice-versa ?
Oui, c’est tout à fait possible et même courant. De nombreuses entreprises commencent par implémenter un logiciel WMS pour optimiser leur gestion de stockage et leurs préparations. D’autres, dont l’activité repose fortement sur le transport, peuvent prioriser un logiciel TMS. Cependant, pour atteindre un niveau supérieur de performance et de visibilité de bout en bout, la synchronisation des deux systèmes devient indispensable.
L’intégration WMS/TMS est-elle réservée aux très grandes entreprises ?
Non, c’est une idée reçue. Aujourd’hui, avec l’essor des solutions SaaS (Software as a Service) et des API, l’intégration est devenue beaucoup plus accessible et abordable pour les PME et ETI. Les bénéfices en termes d’efficacité et de réduction de coûts peuvent d’ailleurs être encore plus impactantes pour des structures de taille intermédiaire.
Combien de temps dure un projet d’intégration WMS/TMS ?
La durée varie considérablement en fonction de la complexité de vos processus, des technologies choisies (suite unifiée vs intégration de systèmes hétérogènes) et des ressources allouées. Un projet peut durer de quelques semaines pour une intégration standard via des connecteurs existants à plusieurs mois pour un projet sur mesure très complexe. La phase d’audit et de cadrage initial est clé pour obtenir un planning réaliste.
Quels sont les principaux flux de données échangés entre un WMS et un TMS ?
Les flux les plus critiques incluent :
- Du WMS vers le TMS : Les ordres d’expédition prêts à être enlevés, avec les détails précis (nombre de colis, poids, volume, adresse de destination, instructions spéciales). On parle souvent d’ASN (Advanced Shipping Notice).
- Du TMS vers le WMS : Les informations sur le transporteur assigné, l’heure estimée d’arrivée du camion (ETA), les documents de transport (lettre de voiture), les statuts de suivi (enlevé, en transit, livré), et la preuve de livraison numérisée.
Quel est le coût d’un tel projet ?
Le coût est variable et dépend de plusieurs facteurs : le coût des licences logicielles (WMS/TMS), le coût de la prestation d’intégration (si vous passez par un intégrateur externe), les développements spécifiques éventuels et les coûts internes liés à la gestion de projet et à la formation. Cependant, gardez en tête que ce coût doit être considéré comme un investissement à évaluer au regard du ROI attendu (économies sur le transport, gains de productivité, etc.).
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