Dans le monde de la logistique, le chariot est un basique de l’entrepôt. Nous le retrouvons dans le rangement, dans le réapprovisionnement picking ou encore dans la préparation de commande. Il est aujourd’hui un élément indispensable permettant de déplacer et d’identifier la marchandise.
Suivant les évolutions technologiques au fil du temps, le chariot que nous connaissons tous s’est petit à petit transformé pour devenir connecté afin de s’adapter au marché.
Un chariot 4. 0 est un chariot connecté. Cela signifie qu’il embarque un certain nombre de technologies ayant la capacité de communiquer.
Parmi ces technologies, nous pouvons retrouver :
– Le Panel PC équipé d’un écran tactile,
– Des solutions Put to Light pour la dépose des articles,
– Des caméras, permettant par exemple de filmer ou de prendre une photo à chaque dépose d’articles afin de constituer une mémoire,
– Le contrôle pondéral
A ces exemples s’ajoutent d’autres technologies comme la RFID, ainsi que toutes sortes d’automatismes qui ont besoin d’être pilotés. A titre d’exemple, il est tout à fait possible de donner un accès à instant T à une trappe ou à un colis grâce à un connecteur.
Le chariot sert la productivité. D’un point de vue logique, la performance d’un préparateur dans l’acte de la préparation de commande dépend du nombre de prélèvements qu’il va réussir à embarquer sur son parcours. L’utilisation d’un WMS permet à l’opérateur d’optimiser son cheminement et de réduire la distance entre chaque prélèvement. Cette réduction va de ce fait entraîner un gain de temps et in fine une hausse de la productivité.
Comment ? Le logiciel WMS intervient ici comme un créateur de missions qui seront ensuite attribuées au préparateur. Afin de constituer ces missions, le WMS analyse, dans un premier temps, les données à sa disposition (les commandes concernées par une préparation chariot, l’ordre de traitement, l’urgence, la date, etc.) qu’il va croiser avec les ressources disponibles (l’habilitation des préparateurs, la capacité du chariot, etc.).
Le WMS structure les flux et construit dynamiquement les missions permettant une massification des prélèvements.
Le chariot 4.0 peut remplir plusieurs objectifs :
La réduction des erreurs
– Identification simple de l’emplacement dans lequel déposer la marchandise
– Contrôle de la quantité via le contrôle pondéral
– Un écran tactile permettant à l’opérateur d’interagir avec les informations disponibles sur le système informatique
L’augmentation de la productivité
– Préparation de plus de commandes
– Réduction du nombre de scans avec la suppression du code barre sur le carton par exemple
– Réduction du nombre de contrôles par la mise en place de caméras pouvant prendre des photos afin de vérifier l’état de la commande
Faciliter le travail de l’opérateur
– Un écran intuitif permettant de travailler dans de meilleures conditions
Cette liste d’objectifs n’est pas exhaustive et il est important de comprendre que la logistique est très diverse. C’est pour cette raison qu’il existe, non pas un, mais des chariots s’adaptant à la taille des produits, du contexte logistique et à la nature des commandes.
Actuellement, nous connaissons une phase de la logistique extrêmement intéressante. Dans une majorité d’entrepôt, nous constatons un foisonnement de technologies développées, testées et déployées dans toute la France avec des ruées vers des solutions de Goods to Man et de mécanisation qui peuvent être très lourdes.
En définitive, est-ce que le chariot n’est pas une solution du passé ? Nous sommes convaincus que cet outil a encore de beaux jours devant lui. Le Goods to Man peut être une formidable opportunité, mais il doit s’inscrire dans un contexte logistique précis afin d’apporter un ROI intéressant.
Le monde de la logistique se sophistique de plus en plus et la logique du chariot est et sera toujours d’accompagner l’évolution technologique afin de devenir de plus en plus performant. Il aura toujours sa place à côté des solutions Goods to Man.
Finalement, le plus important est de trouver le bon outil de travail pour chaque opérateur en fonction de son contexte logistique.