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WMS et chariot 4.0 : bonnes pratiques et facteurs clés de succès

2 août 2023

Ayant suivi l’évolution technologique au fil du temps, les chariots se sont petits à petits transformés pour devenir connectés. Ils font aujourd’hui partie intégrante des équipes et s’adaptent aux différents contextes logistiques des entrepôts (la nature des produits, le nombre de commandes par jour, la taille des allées, etc.).

Grâce à la technologie embarquée et la possibilité de les connecter à un WMS, ils sont considérés comme de véritables partenaires au service de la productivité.

Qu’apportent les chariots 4.0 ?

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Avant tout, les chariots 4.0 (ou connectés) apportent de la précision au quotidien. Grâce à la technologie embarquée, l’opérateur est plus exact dans l’exécution de son travail.

De manière générale, les chariots connectés peuvent être équipés de :

– Solution Put to Light: contrôle de la dépose de la marchandise au bon endroit,

– Contrôle pondéral: vérification de la dépose de la bonne quantité de marchandise dans le bon emplacement,

– Caméras: prise de photos à chaque dépose constituant une preuve en cas de tensions/ litiges entre un client et son fournisseur par exemple

Les équipes seront plus efficaces de manière globale et le contrôle de la qualité sera, in fine, renforcée au moyen des technologies citées ci-dessus, auxquelles peuvent s’ajouter le contrôle par l’image par exemple.

Le chariot 4.0, grâce à ces technologies, va ainsi remonter des informations plus précises et permettra aux opérateurs d’être plus performants dans leur travail au quotidien. En effet, tout peut être calculé, du nombre d’arrêts et de démarrages du chariot à la distance parcourue par jour. Toutes ces données vont pouvoir être utilisées, par exemple, pour :

– Prévoir la maintenance du chariot,

– Savoir si son entrepôt est bien organisé,

– Aider les opérateurs dans leur travail en comprenant les difficultés qu’ils peuvent rencontrer,

– Etc.

Dans une utilisation future du chariot connecté, nous pouvons envisager de rendre le travail plus ludique pour les équipes. Le chariot suivant l’évolution technologique, il est certain que la façon de travailler continuera de progresser, ouvrant ainsi beaucoup de perspectives.

Quel lien avec le WMS ?

 

Un WMS recueille et se nourrit de data, d’informations. Pour ce recueil, notre plateforme EGO est dotée de 2 modules appelés « Dashboard » et « EGO Perf » qui vont gérer les évolutions de productivité individuelle et collective.

Via « EGO Perf », les données collectées vont ainsi permettre de jouer sur l’efficacité et la productivité des équipes. En effet, grâce à elles, les situations d’engorgement seront évitées, les besoins en matière de ressources seront mieux définis et tout cela conduira à un gain de temps au niveau de l’organisation.

Le module « Dashboard » du WMS EGO, quant à lui, a pour objectif d’indiquer en temps réel aux équipes toutes les informations qui leur sont nécessaires comme :

  • Le nombre de commandes restant à préparer,
  • L’heure de la prochaine levée,
  • Le niveau d’urgence de certaines tâches,
  • Le nombre de palettes à ranger sur le quai
  • Etc.

Ces informations contextuelles auront pour conséquence d’appuyer le travail du manager sur le terrain qui pourra ainsi s’assurer que toutes les forces vives de l’entrepôt sont mises sur le bon point de focus.

Mise en place du chariot 4.0 : quels facteurs de succès ?

 

Les facteurs clés de succès vont se retrouver à 3 niveaux :

1.  La synchronisation des flux logistiques,
2. L’intégration informatique,
3. La maintenabilité de la solution

Lorsque la mise en place d’une solution comme le chariot 4.0 est envisagée en entrepôt, cela signifie que l’entreprise a atteint une certaine maturité logistique. En règle générale, la première brique à digitaliser via un WMS correspond aux flux afin de les synchroniser :

–  Synchronisation de la réception avec le réapprovisionnement,

–  Synchronisation du réapprovisionnement avec la préparation,

–  Synchronisation de la préparation avec le chargement

Cette action permet aux opérateurs de gérer, par exemple, les arrêts de ligne ou les ruptures de charges qui vont venir impacter l’efficience et la productivité des équipes. La synchronisation de tous ces flux assure également le croisement des exigences clients au contexte logistique de l’entreprise (taille des commandes, structures des produits, natures des chariots, etc.) et pousse ainsi la ramasse la plus adaptée aux opérateurs.
Cette première brique constitue un moteur qui permettra ensuite de donner naissance à l’idée d’automatiser ou/ et de mettre en place un chariot 4.0 afin d’optimiser la productivité et l’efficience.

Au niveau informatique, l’enjeu se retrouve principalement dans le traitement de l’information et finalement dans sa capacité à traiter, analyser et exploiter toute cette donnée.

Concernant la maintenabilité, il est important d’avoir conscience que le chariot 4.0 intègre de la technologie, ce qui implique une maintenance plus complexe. Il est donc primordial que le fabricant ait une maîtrise technique complète de son produit afin d’assurer une bonne maintenabilité.

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